« 1 miro » (par C. , 1678), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 5, col. 406c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/MIRO1
« 2 miro » (par P. , 1766), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 5, col. 406c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/MIRO2
2. MIRO, Mironis,
Secundum Hugicium a Miron, quod latum dicitur unguentum ; vel a Miror, miroris, idem est quod unguentarius vel mirator. Inde etiam Mirocopos, qui laborat circa unguenta facienda vel vendenda ; et Miropola, id est, venditor unguentorum ; et Miropolium, id est, domus ubi fiunt vel venduntur unguenta. Conradi Fabularius MS. Hinc nostris Mire, pro Medicus, chirurgus vel medicamentarius. Mirac. S. Ludov. edit. reg. pag. 406 :
Lequel Guillot demanda et quist conseill des Mires, qui li distrent que il convendroit trenchier son pié.Lit. remiss. ann. 1389. in Reg. 138. Chartoph. reg. ch. 98 :
Evrat estant sergent de guet à cheval de nuit s'accompagna d'un nommé Colin le Conte Mire.Infra :
Cirurgien. Un mire ou cyrurgien,in aliis ann. 1390. ibid. ch. 163. Mirresse, quæ medicamenta adhibet, apud Guignevill. in Peregr. hum. gen. MS. :
Je sui de tout gouverneresseEt de tous mals je sui Mirresse.
P. , 1766.
◊ Unde Mirer et
Mirgiciner, Medicari. Consuet. marit. tom. 1. Probat. Hist. Brit. col. 787. art.
7 : Mais si le maistre les envoye en aucun service pour le prouffit de la neff, et ils se blessent en nom de luy ; ils debvent estre guerris et Mirez sur les cousts de la neff.Lit. remiss. ann. 1425. in Reg. 173. ch. 289 :
A l'occasion desquelles bleceure et navreure icellui Ahaume Noise a maladé par l'espace d'un mois, pendant lequel le suppliant l'a fait Mirgiciner et visiter par les plus expers et souffisans Mires et barbiers de la ville de Reims.Quæ omnia a Græco μύρον, unguentum, arcessenda videntur. Vide Remirer in Mirari 1.