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[]« 2 affollare » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 131a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/AFFOLLARE2
2. AFFOLLARE, ut Affolare, lædere, vulnerare, plagis contundere, in Chron. Domin. de Gravina, apud Murator. tom. 12. Script. Ital. col. 575. Gourfoler et Gourfouler, nostratibus, eadem notione. Lit. remiss. ann. 1453. in Reg. 182. Chartoph. reg. ch. 136 :
Laquelle chamberiere bailla sur la teste au suppliant trois ou quatre coups le plus fort qu'elle peut. Et quant le varlet vit qu'elle le Gourfouloit ainsi fort, etc.
Aliæ ann. 1462. in Reg. 198. ch. 556 :
Icellui suppliant voyant ledit Estienne enormement batu et Gourfolé, etc.
P. Carpentier, 1766.
Hinc Affouler d'enfant dixerunt eo sensu, quo nunc se blesser usurpamus, scilicet pro ante tempus parturire. Lit. remiss. ann. 1447. in Reg. 178. ch. 247 :
Frobert conseilloit à icelle femme qu'elle beust de la rue, ou de l'eau ardente, et que c'étoit la chose au monde, qui plustot la feroit Affouler d'enfant, .... après lesquelles dampnables seductions, .... il lui apporta un rainnel de rue, lui disant qu'elle en mangast, .... que se ainsi le faisoit et se povoit Affouler de sadite groisse, etc.