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[]« Affugere » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 133c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/AFFUGERE
AFFUGERE, Effugere, Gall. S'enfuir. Charta ann. 1424. inter Probat. tom. 3. Hist. Nem. p. 216. col. 1 :
Quia carcer idem securus non erat pro custodia mancipatorum in eo, quinymo plures capti Affugerant.
Affouir, Affuir et Afouir, nostris olim, sensu opposito, nimirum pro Accurrere, confugere. Lit. remiss. ann. 1374. in Reg. 105. Chartoph. reg. ch. 470 :
Icellui Guillaume.... cria harou, à l'aide ; auquel cry et haro survindrent et Afouirent pluseurs gens.
Aliæ ann. 1385. in Reg. 127. ch. 160 :
Cabert qui avoit laissé son droit chemin, et Affuioit à eulz le plus fort qu'il povoit.
Rursum aliæ ann. 1405. in Reg. 160. ch. 29 :
La femme du suppliant, qui estoit en son hostel assez près d'illec, Affouy en criant hahay, on tue mon mary ; et lors avecques elle Affouirent Poncelet et Jehan Moureau freres, pour cuidier deffaire la meslée.
Froissart vol. 1. cap. 76 :
Si savoient, qu'en la cité avoit grand avoir assemblé : car tout le pays d'entour y estoit Affuy.