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[]« Alloiare se » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 187c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/ALLOIARE
ALLOIARE se, Confœderare, fœderis vinculo se ligare, a vet. Gall. Loïer. pro Lier. Hinc Aloiance dixerunt, pro Alliance, fœdus ; et Aloyer, pro Hypothequer, In pignus dare. Lit. remiss. ann. 1371. in Reg. 111. Chartoph. reg. ch. 340 :
Cum eidem supplicanti imponatur, .... quod ipse... cum nonnullis capitaneis societatum se Alloiaverit, etc.
Charta ann. 1252. ex Chartul. Hannon. ch. 20 :
C'est li lettre li seigneur de lie de Kierke. qui otroia sen castiel et fist Aloiance à monsigneur Jean d'Avesnes.
Pactum inter Philip. Pulcr. et Joannem comit. Hannon. ann. 1297. in Lib. rub. Cam. Comput. Paris. fol. 124. r°. col. 1 :
Et est à savoir que ces Aloiances et les coses devant dites, toutes et cascune par soy doivent tenir et durer perpetuelement.
Charta ann. 1350. in [] Chartul. abbat. Regalis loci part. 2. ch. 12 :
Par maniere de about et contrabout li dessus dit preneurs ont obligié, Aloyé et abouté asdiz religieus... une maison, si comme elle se comporte.
Vide Alligare.