« Baila » (par P. , 1766), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 522c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/BAILA
BAILA, Italis Nutrix, famula, ancilla ; unde nostris olim Balle et Baille.
Mirac. MSS. B. M. V. lib. 1 :
Infra Baille. Ubi pro Nutrice vel obstetrice. Hinc etiam Baiesse, pro Suivante, femme de chambre. Stat. crimin. Saonæ cap. 21. cap. 33 :Et quant fu nés, sachiés sans falle,Encore n'i avoit eu Balle.
Si aliqua persona, cujuscumque conditionis existat, civis vel extranea, acceptaverit in domo propria, vel conducta, seu alio quovis loco aliquod furtum vel fusta, vel res aliquas furtive substractas per aliquem sclavum vel sclavam, famulum vel famulam, Bailam, pedisequam de domo, etc.Guignev. in Peregr. hum. gen. MS. ubi natura gratiam sic alloquitur :
Reponit gratia :Dame du tout sui et maistresse :Mais avis m'est que pour BaiesseMalement me volés tenir.
MS. ubi de Deo amoris :Et que du tout me rendissesConte loial, si com BaiesseDoit toujours faire à sa maistresse.
Baiasse, in Mirac. MSS. B. M. V. lib. 2 :C'est cil qui les amans justise,Et qui abat l'orgueil des gens,Et si fet des seigneurs sergens,Et des dames refet Baiesses.
Sed et ita legendum pro Bajarse, in Bajula 1.Tel Baiasse, ne tel meschine.
P. , 1766.
◊ Baisselle, Eadem
notione. Lit. remiss. ann. 1372. in Reg. 104. Chartoph. reg. ch. 60 : Le suppliant trouva la Baisselle de la femme feu Gerart, avecques laquelle il degeuna.Aliæ ann. 1406. in Reg. 161. ch. 49 :
Le suppliant et une Baisselle ou chamberiere dudit hostel, etc.MS :
Vide infra Beassa.Aussi n'appartient à nulluiDe convoitier femme d'autrui,Ne se fille ne se Baisselle.