« Buffa » (par C. , 1678), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 769c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/BUFFA
BUFFA, Alapa, Occitanis Bufa. Gloss. Lal. Gall. Alapa, Buffe. Catholicon
Armoricum :
Avinac, Gall. Buffe, Lat. hæc cervica.Item :
Buffeter, Alapizo.Charta Philippi Reg. pro Ecclesia S. Mederici Parisiens. ann. 1273 :
Item super verbis contumeliosis, alapis, sive Buffis, melleis sine sanguine, etc.Berrius in Hist. Caroli VII :
Boucicaut avoit donné une Buffe audit Gravile par jalousie d'une Damoiselle.Le Roman de Renard MS. :
Ex Italico buffa, quæ est ea pars cassidis, per quam mittitur spiritus, vox, ut videtur, formata. Qui enim alapam alicui infligit, dicitur ironice caput vel genas illius galea operire ac tegere, Couvrir la joüe ; quæ est vulgaris apud nos loquendi formula. Bofetada dicitur trina illa colli percussio in Militaribus inaugurationibus, de qua in v. Alapa, in Chronico Roderici Campiatoris cap. 1 :Del point li donne tel Buffet,Del cul li fit saillir un pet.
E mando lo llamat Ruy Diaz, et cinola el espada, y le dio paz en la boca, e non le dio Bofetada, como era costumbre.
P. , 1766.
◊ Glossar. Gall. Lat. ex Cod.
reg. 7684 : Buffe, Alapa. Buffeté, alapatus.Nostris præterea Bauffrée, Buffeau, Bouffeau, et Buffet, eadem notione. Lit. remiss. ann. 1389. in Reg. 135. Chartoph. reg. ch. 166 :
Lequel exposant dist audit Biguet, je te pourrai bien donner un Buffet.Aliæ ann. 1404. in Reg. 159. ch. 4 :
Ledit Birart dist à icellui Chauvet que s'il le hâtoit, que il lui donroit un Bouffeau ou Buffe.Infra : Buffeau. Aliæ ann. 1469. in Reg. 196. ch. 142 :
Le suppliant dist que si on faisoit son devoir, on bailleroit à icellui Julien une Baufrée au long des joues.Occurrit rursum in Lit. ann. 1466. ex Reg. 201. ch. 70. ubi Bauffrée, Babekin, eodem significatu, dixerunt. Lit. remiss. ann. 1392. in Reg. 143. ch. 286 :
Adoncques leva ledit Julian sa dextre main au revers contre le visaige de laditte femme, en lui disant : Morveuse, je vous donrai tel Babekin, que je vous romprai les dens.Eodem sensu, at unde nescio, Etremplée legitur in aliis Lit. ann. 1455. ex Reg. 191. ch. 154 :
Estienne Crosier ala à laditte fille et lui donna une Etremplée en la joue.Nisi legendum sit Ettemplée, Percussio temporis. Nec minus varie alapam infligere reddiderunt ; Buffier quippe, Buffoier et Bufoier, præter Buffeter, usurparunt promiscue. Lit. remiss. ann. 1395. in Reg. 148. ch. 244 :
Icellui Rifflart dist que ledit barbier seroit batus ou Buffetez.Aliæ ann. 1419. in Reg. 172. ch. 19 :
Lequel Raoulin menaca icellui suppliant en disant qu'il le Buffieroit et batroit trop bien.Chron. S. Dion. lib. 2. cap. 4 :
Devant l'empereour fu menez, là fu Bufoiez et escopis.Paraphr. psal. Miserere :
Quant Dex souffri por nous poverte,Au jor qui fu por nous laidis,Quant la serve gent, la cuverte,Le Buffoia fache couverte.
P. , 1766.
◊ Hinc Buffeteiz, pro
Rixa, quæ non tantum alapis, sed et armis committitur. Lit. remiss. ann. 1383. in Reg.
124. ch. 181 : Ledit maistre Pierre jura qu'il verroit ja le plus beau Buffeteiz que il veist pieça.... Ledit Jehan lui donna un cour de neron de la hache qu'il tenoit près de l'oreille senestre, etc.Haud scio an inde accersendæ sint voces Boffois, Boufois, et Buffois, quibus strepitus, inconditus clamor, tumultus significatur. :
Doctrinale MS :D'ambedeus pars fu si gran li Boffois,Ne le poisent apaier quatre rois.
Chron. MS. Bertr. Guescl. :Et sont fol et mesliu et mainent grans Boufois.
Je crois qu'il n'est nuls homs chevaliers ne Anglois,Qui ne fust esbahis de veoir leur Buffois.
P. , 1766.
◊ Buffe a nostris quoque
dictum, eodem sensu, quo ab Italis Buffa, ea nimirum pars cassidis, qua buccæ
teguntur ; quod non intellexit Editor Hist. Joan. , pag. mihi 334 :
A la deuxieme course, le seigneur de Loiselench attaint Saintré à la Buffe, tellement que à bien peu ne l'endormit.Unde Buffet, partem capitis anteriorem vocant Provinciales. Glossar. Provinc. Lat. ex Cod. reg. 7657 :
Buffet, Prov. sinciput.