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[]« Cheviare » (par les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 2, col. 306b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/CHEVIARE
CHEVIARE, ab antiquo, nisi fallor, Gallico Chevir, Componere, pacisci, transigere, apud Rymer. tom. 5. pag. 517. col. 2 :
Ad solutiones quarumcunque pecuniæ summarum, sic nobis mutuatarum et Cheviatarum, ac mutuandarum et Cheviandarum, terminis ad hoc statutis et statuendis, faciendas.
Vide Chevisantia.
P. Carpentier, 1766.
Privil. macellar. Paris. ann. 1358. tom. 6. Ordinat. reg. Franc. pag. 592. art. 4 :
Combien qu'il ait Chevi a son adversaire, etc.
Lit. remiss. ann. 1390. in Reg. 138. Chartoph. reg. ch. 290 :
Jaquemart à Chevy et fait paix aux amis charnels dudit Robert.
Ubi in aliis legitur :
Il a accordé, etc.
Sed multiplex est vocis Gallicæ Chevir intellectus. Se se extricare, Gall. Se tirer d'embarras, aliquando sonat. Joinvilla in Hist. S. Ludov. edit. reg. pag. 31 :
Le soudanc de Hamant ne se sot comment Chevir du soudanc de Babiloinne ; car il veoit bien que se il vivoit longuement, que il le confondroit.
Testam. Joan. reginæ ann. 1304. in Reg. sign. Noster Cam. Comput. Paris. fol. 221. r° :
Li beneficiez se Chevisse le miex que il porra dou sien hors de ladite maison.
Interdum, Vendere, Gall. Se défaire. Lit. remiss. ann. 1389. in Reg. 137. ch. 90 :
Les supplians prierent chierement ledit Bernart pour ce qu'il se congnoissoit en telles choses, qu'il leur voulsist aidier a eulx Chevir dudit fermail, et il lui en feroient sa part de tel gaing comme il y auroit.
Nonnunquam, Vincere aliquem, Gall. Se rendre maître de quelqu'un. Lit. remiss. ann. 1390. in Reg. 138. ch. 194 :
Des Gens d'armes lui offrirent de l'en [] vanger. Monstrez-le-nous ou faites monstrer, et nous en Chevirons bien.
Aliæ ann. 1394. ex Reg. 146. ch. 292 :
Jehan Pellet dist au suppliant que s'il avoit juré sur ses dens, se Cheviroit-il bien de lui.
Nisi sit pro, se se ab eo facile expediret.