« Defolare » (par les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 042c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/DEFOLARE
DEFOLARE, Lædere, percutere. Charta Philippi Augusti ann. 1194. pro Attrebatensibus :
Qui alium per capillos ad terram traginaverit, vel pedibus Defolaverit, undecim libras et dimidiam perdet, unde Nos decem libras habebimus, Castellanus decem solidos, traginatus quindecim, Homines civitatis quinque.Nostris olim Affoler erat Leviter lædere, vulnerare, ut dictum est in Affolare. La bataille des sept arts MS. :
Aristote fiert Percien,Nostre haut Baron ancien,Qu'elle fist à terre voler,Du cheval le volt Defouler.
P. , 1766.
◊ Vel potius Conculcare,
pedibus proterere, a veteri Gallico Défouler, eodem significatu. Serm. MSS. ex Cod.
S. Vict. Paris. 14. sæc. serm. 7 : Une partie de la semence chai lez la voie, et cele semence si fut mout Défolée de cels, qui aloient de lez la voie et démarchiée.Lit. remiss. ann. 1396. in Reg. 151. Chartoph. reg. ch. 222 :
Pour laquelle chose ledit Loys se retourna devers ledit Charlot et par grant mautalent lui défoula ses jambes et marcha sur les piés.Le Roman d'Alexandre MS. part. 1 :
Sed et pro Contemnere, despicere, in Lit. remiss. ann. 1409. ex Reg. 163. ch. 483 :Mes il voit son seingnour ledement démener,Et à piés de chevaus ledement Défoulier.
Lesquelx compaignons se prindrent à Défouler, vitupérer et ledengier de paroles le suppliant.