DEFUGA, Glossarium mediae et infimae latinitatis, Du Cange et al.

« Defuga » (par C. du Cange, 1678), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 044a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/DEFUGA

DEFUGA, Desertor, refuga. Prudentius lib. Peristeph. Hymn. 1 :

..... Ire ad aram jusserat

Idolis litare nigris, esse Christi Defugas.

Curiæ vel Collegii Defugæ, in leg. ult. Cod. Th. de His qui condit. propr. (12, 19.) Defugere originem, lege 13. de Decurion. (12, 1.) Vide Refuga.

P. Carpentier, 1766.

◊ Deffuir nostris, pro Fuir, fugere. Pactum inter Car. comit. et capitul. Carnot. ann. 1306 :

Quant il (les coupables) s'en seront foïz après le forban, ou quant il auront pris le fet sur eus, en eus Defuiant, etc.

Lit. remiss. ann. 1377. in Reg. 112. Chartoph. reg. ch. 117 :

Bertran Chambercal estoit tenus envers ledit chevalier (de Canillac) en plusieurs sommes de grain et d'argent,... ledit Bertran n'en vouloit faire satisfaction ; mais se Deffuioit et démuçoit.

Aliæ ann. 1398. in Reg. 154. ch. 165 :

Pour ledit cas s'est Deffuis et absentez le suppliant. Deffouir,

in Lit. ann. 1379. tom. 6. Ordinat. reg. Franc. pag. 615. Deffouquier, eodem sensu, in Lit. remiss. ann. 1446. ex Reg. 176. ch. 460 :

Lesquelles bestes s'estoient Deffouquiés ou separées des autres, et démourées aux champs comme espaves.