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[]« Doreloteria » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 182c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/DORELOTERIA
DORELOTERIA, a veteri Gallico Doreloterie, Ars vittas et tænias texendi, quarum artifex Dorelotier et Doreloteur nuncupabatur, a voce Dorelot, ornatus futilis nimiumque exquisitus. Lit. remiss. ann. 1369. in. Reg. 100. Chartoph. reg. ch. 363 :
Lors estant audit jeu Lyenardin Hamon, qui avoit appendu aus boutons ou fermillere de son jupon, ou autre garnement, une boursete à sonnetes d'argent, ledit Pignié par maniere desbatement et de jeu.... lui eust dit : Cuides tu estre miex amé des dames pour telz Doreloz, ou paroles en substance.
Arest. parlam. ann. 1421. in Lib. 1. Statut. super artif. Paris. ex Cam. Comput. fol. 89. r°. :
Nichilominus dicta Ælipidis.... de alio ministerio, scilicet Doreloteriæ se intromittebat, rubanos, scuisoria et scutellas ligneas faciebat, etc.
Stat. ann. 1403. ibid. fol. 132. r°. :
Quiconques vouldra doresenavant tenir en la ville de Paris le mestier de franges et rubans, tant de soie comme de fil, et des appartenances anciennement appellé le mestier de Doreloterie, faire le pourra.
Infra : Dorelotiers. Stat. civit. Tornac. ann. 1333. in. Reg. 66. ch. 1288 :
Item les eschevins mettront les gardes sur l'euvre des rubans de fil et sur l'euvre des Doreloteurs.