« Fragumen » (par les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 586a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/FRAGUMEN
FRAGUMEN, Fragor, strepitus. Codex Traditionum S. Emmerammi apud Pezium tom. 1. Anecdot.
part. 3. col. 111 :
Suum filium tempestuoso Fragumine sæculi renuntiantem... ad servitium S. Emmerammi obtulit.
P. , 1766.
◊ Nostris Frainte,
eadem acceptione, a verbo Freindre, vulgo Craquer, Strepitum edere. Mirac.
S. Ludov. edit. reg. pag. 397 : L'en ooit ses os entrehurter ensemble et Freindre et froier l'un à l'autre.Lit. remiss. ann. 1373. in Reg. 105 : Chartoph. reg. ch. 219 :
Lors à la Frainte et noise d'eulx, yssi des gens et voisins.Aliæ ann. 1375. in Reg. 108. ch. 146 :
Il oirent la Frainte des Anglois, qui chevauchoient par le chemin.Aliæ ann. 1392. in Reg. 143. ch. 5 :
Tantost que Jehan de Lorme oy la Frainte et les marcheis desdiz jeunes gens oudit jardin.Denique aliæ ann. 1404. in Reg. 159. ch. 183 :
Icellui maistre Jehan sans en faire aucune Frainte ou emeute ala tout oultre. Friente,eadem notione, in Poem. Rob. Diaboli MS. :
Enfrainte, eodem sensu, in Lit. remiss. ann. 1368. in Reg. 99. ch. 279 :Si que le grant rue trespasse,Devant luy li pules amasse,De le Friente qu'il ot à Rome,Que demainent femmes et home.Par fu si très grant la temoute, etc.
Le suppliant estant en son hostel, où il faisoit son mestier de tisseranderie environ vespres, oy Enfrainte de gens d'armes.