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[]« Fustare » (par C. du Cange, 1678), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 640b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/FUSTARE
FUSTARE. Nostris, Fuster, virgis cædere. Lib. rub. fol. parvo domus publ. Abbavil. ad ann. 1331. fol. 50. r°. :
Marote Duflos... pour souppechon de larrechin fust Fustée à le banllieue.
Ibid. ad ann. 1336. fol. 84. r°. :
Regniers Esquiffars fu menés à le banllieue pour lui Fuster et banir, et li là venu, li maires le Fusta et bani.
Lit. remiss. ann. 1389. in Reg. 138. Chartoph. reg. ch. 69 :
La mere d'Agnes cria à la mort, combien que paravant elle eust vendue saditte fille, dont elle fu pour ce Fustée et punie à Senz.
Pro Prædari diripere, apud Monstrel. 1. vol. cap. 19 :
Si allerent Fuster aucuns méchans villaiges du pais, et bouterent le feu en aucuns lieux.
Vide in Fustis. Affustre vero est Fustem alicui obvertere. Lit. remiss. ann. 1415. in Reg. 168. ch. 419 :
Le petit homme prist le cheval d'icelui Alain par la bride, et Affusta son plançon à la poitrine dudit Alain.
Vide Fustis.
P. Carpentier, 1766.
Fut à Fut, in Arest. Parlam. Paris. ann. 1306. ex Reg. Olim :
Mensura communis, quæ vulgo vocatur Fut à Fut.