2. GORGIA, a Gallico Gorge, Fauces, guttur. Lit. remiss. ann. 1366. in Reg. 97. Chartoph. reg. ch. 159 :

Dictus Robertus irruens in ipsum Johannem, et per Gorgiam accipiens, ipsiusque capucium dilacerans, etc. Gorger

vero et Gorgoier, nostris interdum est Irridere, illudere, Gall. Railler, se mocquer, insulter. Lit. remiss. ann. 1387. in Reg. 131. ch. 106. bis :

Te faut il ainsi Gorgoier ; par le sanc Dieu je te batray et te monterray comment tu Gorgoieras contre les hommes de cest pais.

Aliæ ann. 1473. in Reg. 195. ch. 997 :

J'ay grant despit qu'ilz nous viennent ainsi despiter et Gorger.

Unde Gorgieur, Irrisor, jactator, Gall. Railleur, fanfaron, in aliis Lit. ann. 1397. ex Reg. 152. ch. 197 :

Se tu eusses eu à faire ce que nous y eusmes à faire, tu ne t'en seusses sceu délivrer ; car tu n'es que un Gorgieur et un venteur, soit à jouer à la paulme, ou en autres choses.

Inde etiam Gorgias dicitur de eo, qui ridiculo ornatu instructus est. Lit. remiss. ann. 1473. in Reg. 195. ch. 906 :

Une jeune fille de xv. à xvi. ans ou environ, laquelle estoit bien Gorgiase et habillée fort frisquement,... et en maniere mérétricale.

Id est, discooperto et patente sinu. Chron. Caroli VIII. Pet. Desrey ad ann. 1516. fol. 124. r°. ad calcem Monstrel. :

Ils estoient fort Gorgias d'accoustremens faits à plaisir et force plusmars.

Ejusdem originis est Gorriau, Collare, in Lit. remiss. ann. 1391. ex Reg. 141. ch. 214 :

L'exposant print en l'estable deux jumens et un petit poulain avec deux coliers ou Gorriaux à traire tous garniz.