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[]« Groussare » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 4, col. 117b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/GROUSSARE
GROUSSARE, Murmurare, conqueri, indignari, a Gallico veteri Grousser, quod varie scripserunt nostri, eodem significatu. Lit. remiss. ann. 1358. in Reg. 86. Chartoph. reg. ch. 260 :
Et si de hoc ipsi habitatores, aut ipsorum aliqui loquerentur vel Groussarent, quod ipsos egregie verberarent.
Joinvil. in S. Ludov. edit. reg. pag. 152 :
Aucun de ses familés Groussoient de ce que il fesoit si larges aumosnes et que il y despendoit moult.
Charta ann. 1319. in Reg. 65. ch. 281 :
Que li abbés et li couvens de S. Martin... tiengnent pour franchement,... sans che que nous ne noz hoirs les en puissens reprendre, ne Grouchier en temps à venir.
Lit. remiss. ann. 1379. in Reg. 115. ch. 18 :
Jehan Seurain dist audit feu Pierre, vous ne devez pas Groucier, nous vous faisons bonne compaignie.
Lib. rub. fol. parvo domus publ. Abbavil. fol. 42. r°. :
Faisoit on vilenie (en cette maison) et s'en plainnoient li voisin et Grouchoient, etc.
Lit. remiss. ann. 1401. in Reg. 156. [] ch. 30 :
Un nommé Ponsart Robert Champ foulon encommencia à Groussier, et dist qu'il renyot Dieu, etc.
Aliæ ann. 1404. in Reg. 159. ch. 119 :
Icellui Wyet respondi que il n'y avoit compaignon qui se en courrousast, et que se il en vouloit Grousser, il en Groussast.
Aliæ ann. 1409. in Reg. 163. ch. 389 :
Il n'avoit homme ou pays qui osast Grosser contre icellui Colet, pour ce qu'il en avoit batuz et decoppez pluseurs.
Vitæ SS. MSS. ex Cod. 28. S. Vict. Paris. fol. 243. v°. col. 1 :
Sainte Eufemie fu amenée devant le juge, devant lequel durement se Grousa, disanz : Pourquoy contre les loys des empereours pardonez vos à moi seule ?
Guignevilla in Peregr. hum. gener. MS. :
Si ne deuschiez pas Grouchier,
N'a moi ni asprement tenchier.
Rursus :
Vatant sans li contredaignant
Et assés le laisse Grouchant.
Hinc legendum Grousoneir, pro Gronsoneir, tom. 1. Fabul. pag. 144. Eodem sensu Gourgouler et Gourgousser dixerunt. Lit. remiss. ann. 1366. in Reg. 97. ch. 176 :
Icellui Michiel tenant toujours félonnie et courroux en son cuer, et Gourgoussant contre ledit Lorens, etc.
Aliæ ann. 1401. in Reg. 156. ch. 452 :
Lequel Pierre dist à Jehan Rasse que ores et autresfois il avoit Gourgoulé, etc. Icellui Alain reproucha : Ceste vieille ne cessera meshuy de Gourgousser,
in aliis Lit. ann. 1471. ex Reg. 197. ch. 182. Unde Gourgoz, pro Rixa, dissentio, in Lit. remiss. ann. 1450. ex Reg. 176. ch. 751 :
Avecques lequel Jehannin on ne scauroit nulleffoiz estre sans noise et Gourgoz.
Apud Froissart. vero vol. 2. cap. 30 :
Mettre en Gourgoux les paroles d'un autre,
est Mussitare alterius verba et tacite repetere. Grumeler, pro Grommeler, eadem acceptione, in Lit. remiss. ann. 1402. ex Reg. 157. ch. 319 :
Le suppliant lui dist que s'il Grumeloit, qu'il estoit mort. Lequel Colinet tousjours aloit et venoit parmi ladite foulerie en Grumelant,
in aliis ann. 1474. ex Reg. 195. ch. 1043. Pro Rixari, verbis lacessere, in Lit. ann. 1404. ex Reg. 159. ch. 134 :
En alant leur chemin iceulx deux se Grumeloient et ataignoient de paroles.
Vide Grunnire.