« »
 
[]« Jangularia » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 4, col. 278c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/IANGULARIA
JANGULARIA, Garrulitas, nugæ ; a veteri Gallico Jangle, unde Jangler, Garrire, vulgo Jaser, caquetter. Notit. vet. inter Probat. Hist. Sabol. pag. 338 :
Facto autem inde judicio, et sine ulla contradictione accepto ; quia jam nulla debebat esse querela, quidquid deinceps tale fiebat, sicut nominatim Andegavensis episcopus ait, non jam debebat dici querela, sed sicut vulgariter dicitur, Jangularia.
Lit. remiss. ann. 1402. in Reg. 157. Chartoph. reg. ch. 183 :
Icellui Fougero courroussié de ce, dist à icelles femmes que ce n'estoit pas bien fait à elles de rapporter telles Jangles.
Aliæ ann. 1389. in Reg. 136. ch. 27 :
Comme iceulx se feussent prins à parler et Jangler ensamble de guerres, impositions, gabelles, etc.
Hist. Caroli VI. Reg. Franc. pag. 98 :
Ils mirent leur information sur le bord de la table, et d'adventure en Janglant et caquetant ensemble, avec aucuns de solliciteurs et conducteurs de la besongne, lesdites [] informations cheurent à terre.
Poem. Eust. Desch. ex Cod. reg. fol. 160. col. 2 :
On les amoit aussi très loyalement ;
Et ne Jangloit, ne mesdisoit en rien.
P. Carpentier, 1766.
Huc spectare videtur vox Japeraille ex Lit. remiss. ann. 1408. in Reg. 163. Chartoph. reg. ch. 243 :
Icellui Bernart dist au suppliant que lui et tout son lignage ne valoient pas son tabart, et que ce n'estoient que Japeraille.