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[]« Soscania » (par les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 7, col. 535c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/SOSCANIA
SOSCANIA, Genus vestis muliebris. Souquenille vero nostris dicitur vestis grossior ex tela vel lana confecta. Testam. G. Comit. Montisferrandi ann. 1199. apud Baluz. tom. 2. Hist. Arvern. pag. 257 :
De his legatis soluta sunt...... Johannæ de Mollie una culcitra et una Soscania pro xxx. solidis. Sousquenie
vocat le Roman de la Rose MS. : []
Ele fu en une Sousquenie
Qui ne fu mie de bouras,
N'a si bele jusque Arras....
Car nule robe n'est tant bele,
Come Sousquenie à Damoisele,
Fame est plus cointe et plus mingnote
En Sousquenie qu'en coste.
La Sousquenie qui fu blanche, etc.
Vide Succa et Gloss. med. Græc. in Σουϰανία.
P. Carpentier, 1766.
Soucanie, in Lit. remiss. ann. 1454. ex Reg. 184. Chartoph. reg. ch. 509 :
Deux chemises, une Soucanie et un cotteron de violet, tout à usage de femme.
Sed et viris in usu fuit sub nomine Sequannie, ut ter repetitur in Lit. ann. 1393. ex Reg. 145. ch. 423. bis :
Lequel Brisart respondi qu'il ne vendroit point sa robe : mais il lui vendroit voulentiers une Seqannie de toille, laquelle il vestoit sur sa robe.
Idem proinde quod Sorcotium. Vide in hac voce.