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[]« Willot » (par C. du Cange, 1678), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 8, col. 415c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/WILLOT
WILLOT. Charta Communiæ Ambianensis ann. 1109. 1209. :
Qui juratum suum servum recreditum, traditorem, Willot, id est, Coup, appellaverit, 12.
20. sol. persolvet. Alia MS. habet Wislot, et Guop. Wisloth edidit Baluzius tom. 7. Miscell. pag. 324. Fauchetus lib. 2. de Poëtis Gallic. de Hugone li Maroniers scribens, ait, illum ab Simone d'Athies petere :
Lequel il aymeroit mieux, que sa femme sceust qu'il la fist Viothe, et elle en fut jalouse, ou elle le fist Wihot, et il n'en sceust rien.
Populares nostri hoc vocabulo Wihot, frequenter utuntur in hac significatione. Joann. de Condato MS. :
Il fu debonnaire et francs,
Car il estoit Wihos sofrans.
Infra :
Car du mestier estoit aprise
Vrais Wihos estoit ses maris.
P. Carpentier, 1766.
Vir, cujus uxor mœchatur ; unde Wihoterie, hujusce viri conditio. Lit. remiss. ann. 1397. in Reg. 152. Chartoph. reg. ch. 246 :
En l'appellant par plusieurs fois coux ou Wihot, qui est à dire, selon la coustume dudit lieu de Tournay, coux.
Aliæ ann. 1469. in Reg. 195. ch. 300 :
Icellui Bauldet dist à sa femme que icellui Motoys estoit Wihot, et que par sa Wihoterie il avoit esté privé à la Wirewite.
Occurrit rursum in aliis ann. 1451. ex Reg. 184. ch. 168. Wilps, eadem acceptione, in Lit. remiss. ann. 1367. ex Reg. 97. ch. 425 :
Pour diffamer l'estat d'icellui suppliant et donner blaspheme deshonnorable, le clama pour ce Wilps ou coup, [] en reputant la femme dudit suppliant..... pour ribaude.