« Affirere » (par P. , 1766), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 129a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/AFFIRERE
AFFIRERE, Attinere, pertinere, Gall. Appartenir, concerner, a veteri Gall.
Afferir, quod eadem significatione usurparunt nostri. Charta ann. 1270. in Reg.
Cam. Comput. Paris. signat. JJ. rub. fol. 53. r° :
Concesserunt medietatem castri de Blancheford,.... cum universis et singulis rebus aliis prædictæ medietati et dominio castri in ipsa medietate Affirentibus et pertinentibus.Charta ann. 1286. in Reg. Chart. comit. Montisf. et Droc. ejusd. Cam. Comput. fol. 11 :
Tout le doeire qu'il lui Afferoit ou pouvoit Afferir,.... c'est assavoir le menoir de la Folie,.... et tous les aisements du menoir.Alia ann. 1370. ex Memor. D. ejusd. Cam. fol. 115. r° :
A lui entierement et paisiblement appartenoit et Afferoit la ville et conté d'Aucerre.Pactum ann. 1306. inter comit. et capit. Carnot. :
Entre deus feront la recreance, se recreance y Affiert. La painne qu'ilin Annal. regni S. Ludov. edit. reg. pag. 165. Chartul. Latiniac. ann. 1506. fol. 245 :(qui)Afiert à conspiracion,
Aubaines, forfaictures, espaves, confisquations, et autres droitz Afferans à hault justicier.Le Roman de Cleomades MS. :
Aferisant, ibid. de eo quod condecet :Moult furent les nopces tres grans,Car arrées telementFurent, qu'il Affiert à tel gent.
Vide supra Afferentia.Sachiés volentiers le baisastSes peres, se faire l'osast,Pour chou que de cuer l'aimoit tant :Mais n'est pas chose Aferisant.