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[]« Arrapare » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 1, col. 402a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/ARRAPARE
ARRAPARE, Arripere, apprehendere, Hisp. Arrapar, Gall. Prendre, saisir quelque chose avec force, olim Araper et Arraper. Judicium ann. 1370. in Reg. 109. Chartoph. reg. ch. 192 :
Jaquemetus insequtus fuit ipsum Johannem, et eum Arrapavit, et ad terram violenter prostravit.
Lit. remiss. ann. 1382. in Reg. 121. ch. 231 :
Ledit Guillaume les attendoit en tapinage au bout des pons de Moneco, qui s'arrapa à l'un des bras de laditte femme en tirant à soy, etc.
Aliæ ann. 1456. in Reg. 189. ch. 114 :
De chaulde colle ou meslée le suppliant Arapa ledit Pierre au col, et lui donna de la canivette ou coustel qu'il tenoit en sa main.
Eodem sensu Agrapper et Agreffer usurparunt. Lit. remiss. ann. 1408. in Reg. 162. ch. 308 :
Le charreton s'avança et ala prendre et Aggraper le cordel ordené pour retenir les chevaulx.
Aliæ ann. 1410. in Reg. 164. ch. 223 :
Le suppliant tendi sa pique audevant de Bertrand Ogier, laquelle ledit Bertrand Agrappa aux mains.
Rursum aliæ ann. 1403. in Reg. 158. ch. 87 :
Ledit Cousin moult esmeu, comme il sembloit, de felon courage Agreffé et emprins, etc.
Sed Agrapper et dixerunt Picardi, pro Verberare, percutere, Frapper, battre. Lit. remiss. ann. 1396. in Reg. 149. ch. 275 :
Auquel Pelliquan aucuns de sa compaignie dist, si l'Agrappons ; qui veult dire selon le langage du pais, si le batons.
Vide supra Arpagare et Arrabare.