« Cabulus » (par C. , 1678), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 2, col. 009c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/CABULUS
CABULUS, Petrariæ seu ballistæ majoris species. Willelmus Brito lib. 7. Philipp. pag.
182 :
... Sed mox ingentia saxaEmittit Cabulus.
◊ Vetus Interpres Gallicus Will. Tyrii lib. 6. cap. 15 :
Una inter cæteras machina, etc.sic vertit, une grande periere, que l'on claime Chaable, si grosse, etc.
Chadabula, Idem quod Cabulus, Guillel. Armorico de Gest. Philip. Aug. ann. 1202 :
Tribus lapidibus magna petraria, quæ Chadabula vocabatur, emissis.
◊ Caables nostri vocant silvarum arbores, ventorum vi ad
terram dejectas. Regestum Philippi Aug. fol. 124 :
Milites debent habere firmarium suum in nemore ad mortuum nemus, et ad arbores versas, sive Chaable, et ad branchias volatiles, etc.Vel arbores alio quovis modo prostratas, simul et ramos ab arbore avulsos, vulgo Chablis in re forestaria. Stat. ann. 1402. tom. 8. Ordinat. reg. Franc. pag. 527. art. 21 :
Que soubz ombre de Caable ou aultrement, l'on ne face vente des chesnes ne d'aultres arbres en estant.Et art. 27 :
Aulcuns Cables ou arbres abbatus ou secz.Lit. remiss. ann. 1411. in Reg. 165. Chartoph. reg. ch. 173 :
Le bois nommé Caables, qui chiet par avanture, ou est abatu par malfaiteurs ou autrement.Vide Cablicia et Chaableium.
◊ Sed hodie Chables vocamus funes majores et crassiores :
quam vocem quidam ab Hebræo Chabel, quod est funis, deducunt. Arabibus Habel
idem sonat, unde
habala, vincire, nectere. Gesta DD. Ambasiæ cap. 5. n. 1 :
Cabulis impositis ad summa ascenderunt.Glossar. med. Græcit. Append. col. 91 :
Κάμηλοςseu potius ϰάμιλος, Funis crassior nauticus. Hinc forte vox cable nostris, quasi camle.
◊ Aliud sonat Chable, in Regesto censuum et feodor.
Carnotens. fol. 1. in Camera Comput. Paris. ubi de mulctis, seu emendis :
Idem d'un sang feit, 15. sols torn. Item d'un Chaable, 60. s. L'en dit que c'est Chaable, quant il appert trois coups orbes.
P. , 1766.
◊ Aliud iterum sonat
Caable vel Chable, et id quidem non obscure, in vet. Consuet. Norman.
part. 2. cap. 19. ex Cod. reg. 4651 : De abatre à terre, que l'en appelle Caable, xviij. s.Ubi versio Latina :
De prostratione ad terram, quod quadablumIn sequentibus vero, idem est quod contusio, Gall. Meurtrissure, livor qui ex percussione in carne enascitur. Lit. remiss. ann. 1387. in Reg. 131. Chartoph. reg. ch. 195 :(apud Ludewig. Cadabalum)dicitur, xviij. sol.
Pour cause de l'éfusion de sang et du Chable, qui par la bateure dessusditte ensuys s'estoient, le suppliant gaiga... l'amende, qui estoit de lx. solz Tournois.Aliæ ann. 1480. in Reg. 206. ch. 684 :
Le suppliant bailla à icellui varlet un cop de son espée sur la teste, sans lui faire aucun Chable ne sang.Pœnæ ducat. Aurelian. apud Thaumass. pag. 467 :
Qui en chiet de le danger et de ferir autre sans sanc et sans Chaable, et à cinq sols d'amende, et cinq sols au corcié ; et se il y a sanc ou Chaable, 60. sols d'amande.Hinc Achabler, Percutere, vulnerare, in Lit. remiss. ann. 1423. ex Reg. 172. ch. 444 :
Raoulin vint au suppliant,... l'Achabla et tira à terre, etc. Eschableter,eodem forte sensu, in aliis Lit. ann. 1409. ex Reg. 163. ch. 325 :
Le suppliant frappa de son espée sur la teste un pou au dessus de l'oreille, en Eschabletant du costé dextre.Vide Ictus orbus.