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[]« Corvehia » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 2, col. 591a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/CORVEHIA
CORVEHIA, Opera, quam subditi dominis suis ex lege vel consuetudine præstare tenentur. Gall. Corvée. Charta ann. 1210. in Chartul. S. Joan. Laudun. ch. 104 :
Ego Thomas, dominus de Vervino. Notum sit... quod homines de Fontanis super Corvehiis talem mecum bona fide inierunt compositionem, etc.
Vide Corvatæ.
P. Carpentier, 1766.
Courvée vero, Ludi seu pugnæ ludicræ species, in Lit. remiss. ann. 1387. ex Reg. 131. Chartoph. reg. ch. 20 :
Comme par maniere de jeu et esbatement l'en ait acoustumé de faire au dehors et près des murs d'icelle ville (de Lengres) un jeu appellé la Courvée, chascun jour de feste deux foiz le jour, l'un après disner et l'autre après souper... Lequel jeu communément s'encommence par enfanz et aucunefoiz se parfait par genz bien aagiez et puissans de corps, habiles audit jeu, privez et estranges, en gettant les uns contre les autres pierres grosses et menues au plus efforciément qu'ilz peuent, chascun en espérance de rebouter sa partie, telement que aucunefoiz sont navrez et bleciez ;... et se il avient que aucun d'eulx preigne aucun autre de sa partie adverse, le preneur a accoustumé de oster le chaperon de son prisonnier, et mettre en la taverne, et lui rençonner d'une pinte de vin, et vont boire ensemble en faisant paix comme devant.