« 2 fallita » (par P. , 1766), dans , et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 405a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/FALLITA2
2. FALLITA, Vadimonium desertum, Practicis nostris Défaut. Stat. comitat. Venaiss.
cap. 12. ex Cod. reg. 4660. A :
Notarii officia exercentes singulis diebus juridicis, quibus curia tenebitur, antequam discedant a curia, scribere in uno quaterno omnes contumacias et dictas Fallitas... teneantur.
P. , 1766.
◊ Faille vero et
Faloise, pro Fallacia, deceptio, commentum, fabula, nugæ, ineptiæ, in Poem. Rob.
Diaboli Ms. : Ibidem :Quant qu'il vos compte, c'est tout Faille.
Falourde, eodem sensu, in Mirac. B. M. V. Mss. lib. 2 :Mais ains ne me vausistes croire,Ainchois teniez tout à Faloise,Et à escap et à folie,A gas et à mélancolie.
Unde Falorder, Decipere, irridere, vulgo Duper, se moquer, in tom. 3. Fabul. pag. 70 :Une grant trufe, une Falourde,Une fastrasie, une bourdeOiant plus volentiers, etc.
Neque aliud significare videtur Fardoille apud Guiartum ad ann. 1304 :Li clers esraument se porvoit,Qui les veut aler Falordant,Vez ici, fet il, un besant, etc.
Sans conter truffles et Fardoilles.
P. , 1766.
◊ Fastroulle, et
Fatroulle, eodem significatu : unde Fatroulleur, gerrarum seu ejusmodi
ineptiarum auctor. Lit. remiss. ann. 1423. in Reg. 172. Chartoph. reg. ch. 322 : Je ne tien compte de vo prime et de vo tierche, ce ne sont que Fastroulles.Aliæ ann. 1429. ex Reg. 174. ch. 326 :
Icellui Berthelemieu dist au suppliant que ce n'estoient que Fatroulles de son fait : lequel lui respondi que il n'estoit point Fatroulleur.Rursum aliæ ann. 1403. in Reg. 158. ch. 224 :
Icellui Perrin dist au suppliant que il n'estoit que un Fatroulleur et le cuidoit ainsi esbaboyner, et que tout ce qu'il disoit, estoit mensonge.Vide infra Famfaluca et Fatuare.