◊ Ital. Gabbatore, a verbo Gabbare, quod Decipere, contemnere, irridere, jocari iisdem sonat, ut Gabar et Gabaire Poetis Provincialibus. Nostris Gabois, Jocus, irrisio, fraus. Hugo Plagon in Contin. Hist. Guill. Tyrii apud Marten. tom. 5. Ampl. Collect. col. 711 :

Anseau de Brie.... ne vout croire les espies, ains en fist son Gabois.

Phil. Mouskes in Carolo Simpl. :

Et cil Rollans ot dit ançois

A Hastenc tout par son Gabois

Que il deslooit la bataille.

Gap, eodem sensu, in Vita J. C. Ms. :

Reportés li son or sans Gap,

Et il vous rende vostre drap.

Ibidem :

Il ne fu mie fais par Gap.

Gas, apud Bellom. Ms. cap. 15. Chron. Franc. apud D. Le Beuf tom. 1. Dissert. pag. cxlvij.

Li cuens de Bar n'en revint pas

Qu'il y fu pris, ce n'est pas Gas.

Ms :

A Gas et a mélancolie.

◊ Ejusdem originis atque notionis Gabuser, Irridere, in Lit. remiss. ann. 1466. ex Reg. 194. Chartoph. reg. ch. 176 :

Le suppliant voyant qu'icellui Malortie se vouloit mocquer et Gabuser de son pere et de lui. Le suppliant dist à icellui Ballain qu'il ne se faisoit que Gabuzer de lui,

in aliis Lit. ann. 1467. ex Reg. 199. ch. 17. Hinc Gabuserie, Deceptio, impostura. Lit. remiss. ann. 1448. in Reg. 179. ch. 191 :

Lequel (bateleur) faisoit agenoillier les bonnes gens dedant lui, et leur preschoit plusieurs Gabuseries et museries.

◊ Degaber, eadem acceptione, dixerunt ; sed et pro Denegare usurpari videtur in Redit. comit. Namurc. ann. 1265. ex Reg. sign. Papier velu Cam. Comput. Insul. fol. 9. v° :

Et se on les Dégabe, il s'en doivent raler.

Unde Degabement, pro Contemptus, opprobrium, in Chron. S. Dion. lib. 2. cap. 25. tom. 3. Collect. Histor. Franc. pag. 206 :

Sigeberz li rois de Més savoit bien si frere estoient en reproche et el Dégabement du monde pour le péchié de luxure.

Vide supra Gabadeus.