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[]« Gaigium » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 4, col. 011a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/GAIGIUM
GAIGIUM, Gaigum, Mulcta pecuniaria. Libert. bastidæ de Monchabrier ann. 1297. in Reg. 44. Chartoph. reg. ch. 95 :
Item curia non debet recipere justitiam seu Gaigium, quosque solvi fecerint rem judicatam parti, quæ obtinuit.
Consuet. villæ de Buzet ann. 1273. Mss. art. 24 :
Et tunc præffatus locator vel acomodator in prædicto Gaigo punietur.
Quid sit autem apud Normannos Gaige-plege, aperte docent Lit. remiss. ann. 1451. in Reg. 185. ch. 154 :
Selon l'usage et coustume du pays de Normandie, chacun seigneur qui tient noblement, tous ses subgiez sont tenus de venir aux plais du Gaige-plege, bailler pleige au seigneur de lui paier ses rentes et devoirs seigneuriaulx ; ou la cueillette est acquise au seigneur du fief, se il ne fait son devoir dedans temps, que coustume donne. Gaige-leige,
eadem acceptione, in aliis Lit. ann. 1478. ex Reg. 206. ch. 12 :
Le Mardy précédent le jour du saint Sacrement, que on avoit tenu les plaitz ou Gaige-leige de la Troussebontiere, etc.
Vide supra Gaegium et in Vadium.