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[]« Jocus » (par C. du Cange, 1678), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 4, col. 422c. http://ducange.enc.sorbonne.fr/IOCUS
JOCUS. Monasticum Anglican. tom. 1. pag. 210 :
Vas argenteum ad aquam benedictam, cum duobus Jocis saccorum.
Ubi legendum scaccorum, Gall. Jeu d'échecs. Jocus estacorum, in Charta ann. 1338. tom. 2. Hist. Dalphin. pag. 363.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Jocus, Hastiludium, in Gl. Barthii, ex Paulo Langobardo : Ad urbem, vastissimam silvam profectus est, ibique se Jocis et venationibus exercere cœpit. Vide Jocari.
P. Carpentier, 1766.
Monomachia ludicra, nostris alias Jaugle. Lit. remiss. ann. 1413. in Reg. 167. Chartoph. reg. ch. 315 :
Lesquelx compaignons commencerent à batailler l'un contre l'autre par manieres de Jaugles de chacun un baston.
Ejusdem generis est jocus, de quo in Hist. Caroli VI. pag. 77 :
Un jeu, nommé Joculatoires, à jetter dards et javelines.
Et alter Jeu des sos appellatus, cujus mentio fit in Lit. remiss. ann. 1387. ex Reg. 130. ch. 271 :
Comme environ Noel derrenierement passé ot un an, Jehan Andeluye, lequel est jeune homme, eust esté nommé et esleu prince d'un jeu, appellé le Jeu des sos, qui chascun an est accoustumé à faire en nostre ville d'Amiens par les jeunes bourgois d'icelle ; soubz umbre duquel jeu et en continuant icellui, ainsi qu'il est accoustumé, pluseurs jeunes bourgois de nostreditte ville et ledit Jehan eussent jousté et fait leurs esbatemens honorablement, combien que les maire et eschevins de nostre ditte ville eussent défendu le contraire, etc.
Jocus Partitus, dicitur, cum alicui facultas conceditur, alterum e duobus propositis eligendi. Bracton. lib. 4. tract. 1. cap. 32. § 2 :
Nec potest transigere, nec pacisci, nec Jocum partitum facere, nec aliud, etc.
Lib. 5. tract. 2. cap. 11. § 1 :
Habebit alium diem, nisi ipse petens docuerit contrarium sub periculo Joci partiti.
Quod vero Jocum partitum hic vocat Bracton, Bipertijocum appellat Radulfus de Hengham in Summa magna cap. 4 :
Sive loquela per montenuram, sive per quemcunque Bipertijocum cavilletur lis illa, etc.
Chronicon Andrense pag. 596 :
Hic Ludus male videtur Partitus, quia in uno perpenditur risus, et in alio planctus et ejulatus.
Perperam mane editum. Joinvilla in S. Ludovico pag. 95 :
D'un Chevalier, qui fut prins au bordel, auquel on partit un Jeu : ou que la ribaude avec laquelle il avoit esté trouvé, le meneroit parmi l'ost en sa chemise,... ou s'il ne vouloit telle chose souffrir, qu'il perdroit son cheval, ses armeures et harnois, etc.
MS. :
De ces deus choses est mult li Jus partis.
[] Philippus Mouskes in Philippo Augusto :
Li Dus de Louvain s'en parti, (ex prœlio Bovinensi)
Quar ne vit pas le Giu parti.
Joannes de Condato MS. :
Sire, faut-il, par la mort beu,
Mal à point particiez le Jeu,
Se chiens ne paiant au restant,
Qui la derrire est en estant.
Vide Notas nostras ad Joinvillam pag. 92.