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[]« Ourilliera » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 6, col. 081a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/OURILLIERA
OURILLIERA, Pulvinus, Gall. Oreiller, carreau. Comput. ann. 1237. ex Bibl. reg. :
Pro capellis de pavonis et Ourillieris ad sedendum super saubuas, xj. lib. xiij. sol.
Pulvinar offerre, urbanitatis erat olim apud nostros, cum quis lectum suum cum altero participaret ; quod uxore in eo decumbente etiam factum fuisse, docent Lit. remiss. ann. 1390. ex Reg. 140. Chartoph. reg. ch. 120. Aliæ ann. 1394. in Reg. 146. ch. 433 :
Mace Berthelot dist qu'il aloit coucher avec le suppliant ; lequel dist qu'il en avoit grant joye, puisqu'il lui plaisoit, et quant il furent en sa chambre, le suppliant se despouilla tout nu et se assist sur son lit pour soy coucher, il prist son Oreiller et son cuevrechief, et les présenta audit Mace pour ce que il estoit le plus ainsné.
P. Carpentier, 1766.
Le droit des Orilliers nostratibus dicta, Præstatio quædam, quæ a novis nuptis exigebatur. Lit. remiss. ann. 1386. in Reg. 129. ch. 280 :
Ainsi comme le curé vouloit benistre le lit desditz mariez, lesdiz varlez..... dirent que le lit ne seroit ja beneist, se ilz n'avoient desdiz mariez deux franz d'or pour les Orilliers ..... Les varlez dudit hammel, a qui le droit des Orilliers appartenoit, etc.
Vide supra Cochetus 3. et Nuptiaticum.