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[]« 3 picare » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 6, col. 311b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/PICARE3
3. PICARE, Verberare, plagis afficere, Ital. Picchiare. Serm. Barel. in fer. 2. hebd. 4. Quadrag. :
O quot sunt reperti, qui seipsos occiderunt et iverunt se Picandum.
Hinc, vel a Latino Pungere, nostri Picaude dixerunt, pro Punctio, vulnus leve, vulgo Piquure, blessure legere. Lit. remiss. ann. 1460. in Reg. 190. Chartoph. reg. ch. 154 :
Jehan le Roy fist à icellui Gaschot une Picaude ou visaige o le doy, etc.
Hist. Joan. de Saintré pag. mihi 284 :
Vostre dame vous a-t-elle commandé que tels Picaudes faciez ainsi ?
Haud scio an huc spectet vox Gallica Piquant, in Lit. remiss. ann. 1372. ex Reg. 104. ch. 73 :
Icellui Pieros Dauby geta en piquant d'un noyel de cerise à l'encontre dudit Roghier ; pour lequel Piquant ledit Saudrars dist pluseurs paroles injurieuses audit Pieros, combien que ledit Pieros ne le eust feru que par esbatement.
Vide infra Picatoria.
P. Carpentier, 1766.
Nostris præterea Piquer et Picquier, pro Frumentum terere, flagellare. Lit. remiss. ann. 1408. in Reg. 163. ch. 139 :
Le suppliant habitant de Tarbe en Bigorre loua les jumens ou eques de Raymond de Fort de Bearn, pour Piquer ou batre son mil ou blé.
Aliæ ann. 1410. in Reg. 165. ch. 25 :
Le suppliant estoit alé .... Picquier et messonner certaine vesce, .... lequel tenant en sa main le hocquet, dont il picquoit sadite vesce, etc.