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DIFFIDARE 1, DIFFIDARE 2.
[]« 1 diffidare » (par C. du Cange, 1678), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 112b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/DIFFIDARE1
1. DIFFIDARE, proprie est a fide, quam quis alicui debet, aut pollicitus est, per litteras aut epistolam deficere : nostris Deffier. Desafiar, in Chron. Raimundi Montanerii cap. 158. et alibi. Utuntur passim Scriptores hoc significatu, S. Bernardus Ep. 222. Alexander Abbas Celesin. lib. 2. cap. 27. Gesta Philippi III. Reg. Franc. pag. 533. Gesta Innocent. III. PP. pag. 10. Levoldus Northow. in Chr. ann. 1303. 1344. 1356. Albert. Argentin. pag. 127. Monachus Vallis Sarnei cap. 67. Breviarium Hist. Pisanæ ann. 1172. Caffarus in Annal. Genuens. ann. 1162. Bartholomæus lib. 6. eorumd. Annal. 1235. Jus feudale Saxon. cap. 41. § 3. Thwrocz. in Lud. Rege cap. 34. Nicol. de Cuza lib. 3. de Concord. Cathol. cap. 31. Concilium apud Pennam fidelem ann. 1302. cap. 14. Petr. de Vineis lib. 1. Epist. 21. lib. 3. Epist. 85. Vita Lietberti Episcopi Camerac. cap. 54. Gobelinus[] Persona in Cosmodromio pag. 241. Hist. Cortusiorum lib. 1. cap. 8. Concil. Noviomense ann. 1344. can. 3. Andegavense ann. 1365. cap. 26. etc. Defidiare in Concil. Arand. ann. 1473. cap. xx. Deffidare, apud Rymerum tom. 6. pag. 218. col. 1. MS. :
En ceste cort n'a Chevalier,
S'il me voloit Desafier,
Qu'il ne me trova armé
Sor mon cheval emmi cel pré.
Vide Leges Alfonsinas part. 7. tit. 11 :
De los Desafiamentos
. Haltaus. Glossar. German. col. 336. voce Entsagen et supra Contradicere.
Illud inprimis notandum, quod Diffidentiæ, ut vocabant, per viros primarios, non vero per præcones, seu feciales, aut heraldos fiebant, ut videre est apud Villharduinum n. 112. in Chron. Flandr. cap. 74. in Annalibus vett. Mutinens. ad ann. 1298. etc. Sæpe etiam per Episcopos et Abbates, ut colligitur ex Matth. Paris ann. 1233. pag. 266. ann. 1240. pag. 366. ex Chron. Flandr. vernac. cap. 19. Ægid. de Roya ann. 1269. Froissart. 1. vol. cap. 257. etc.
Fiebant etiam diffidationes plerumque scripto ad hostem misso : quod scriptum Diffidatorias litteras vocant Telomon de Bello cum civitate Brunsvic. apud Leibnitium tom. 2. pag. 93. et Auctor. Chronici Episcoporum Merseburg. apud Ludew. Reliq. MSS. tom. 4. pag. 446. Litteras Diffidentiæ Caffarus lib. 1. Annal. Genuens. ad annum 1162. Fori Oscæ ann. 1247. fol. 26 :
Statuit Rex Petrus, quod magnates Aragonum et Infantiones, inter se guerram facientes, nisi post monitionem suam factam per nuntios, aut per chartas, id faciant, etc.
Gobelinus Persona in Cosmodromio ætate 6. cap. 91 :
Episcopus Leodiensis... Electo Paderbornensi litteras Diffidationis direxit.
Nicolaus de Cusa lib. 3. de Concord. cap. 31 :
Si Clericum etiam divina lege tu laicus capere propria auctoritate, aut male tractare prohiberis, quam credis virtutem tuæ fabricatæ Diffidationis scedulæ inesse, ut tunc omnia jura divina et humana cessare, et mortua esse credas, quando litterulam præmittis ?
Vide Cartellus 1.
P. Carpentier, 1766.
Scripti hujusmodi exemplum profert Chartul. Godefr. dom. Asperimont. fol. 26. v° :
Messires Henry sires de Lavantgarde et vous Huguenin, Nous Joffrois sires d'Apremont vous faisons savoir que vostres peires nous ait rayeut et tenu nostre héritaige, et vous encor le teneis oultre nostre volentei ; pourquoy veulliés savoir que nous vous empourchasserons le plustost et le plus hattivement que nous porrons, et vous porterons damaige au corp et à l'avoir au plustost que nous pourrons. Donné sor nostre seel le Venredy au vespres devant les bures l'un mil trois cens quarente et huyt.
Notæ omnibus sunt diffidationum literæ Francisci I. reg. Franc. ad Carolum V. imper. quas idcirco hic omittendas censui ; cum autem Imperatoris ad illas responsio non exstet Gallice, ut opinor, nisi in Comment. du Bellay edit. Lambert. pag. 88. hanc profero ex authentico descriptam a D. Delvaux ann. 1747 :
Charles par la divine clémence E. Empereur des Romains, Roy des Allemaignes, des Espaignes, etc. à vous François par la grace de Dieu, Roy de France, fais scavoir comme par Guienne vostre hérault, j'ai le huitiesme de ce mois de Jung receu vostre cartel du xxviij. de Mars, lequel de plus loing que de Paris en ce lieu eust peu plustost venir, et ensuivant ce que de ma part fut dit à vostredit [] hérault, je vous répondz à ce que dictes, que en aucunes responces par moy faictes à vos ambassadeurs et héraulx envoyés devers moy pour bien de paix, me vuillant sans raison excuser, vous ay accusé, que je n'ay jamais veu hérault venant de vostre part, sinon cellui qui vint à Bourgos me intimer la guerre ; et quant à moy, ne vous ayant en rien failli, je n'ai nul mestier de me excuser ; mais vostre faulte est celle que vous accuse, et en ce que dictes que j'avoye vostre foy, vrai est, entendant de celle que vous avez donné par le traicté de Madril, selon qu'il appart par escriptures signées de vostre main, que retourneriez en ma puissance comme prisonnier de bonne guerre, en cas que n'accomplissiez ce que par ledit traicté m'avez promis : mais que j'aye dit, comme audit cartel dictes, que sur icelle et oultre vostre promesse vous estiez allé et party de mes mains et de ma puissance, ce sont motz que oncques ne diz ; car jamais n'ay prétendu d'avoir vostre foy de non partir : mais bien celle de retourner en la forme traictée ; et s'il l'eussiez ainsi fait, n'eussiez failly à vos enfans ny à l'acquit de vostre honneur : et à ce que que pour défendre vostredit honneur, lequel en ce cas seroit trop chargé contre vérité, vous avez bien voulu envoyer vostre cartel, par lequel dictes que encoires que tout homme gardé ne puisse avoir obligation de foy, et que cela vous fust excuse assez suffisante, ce nonobstant veuillant satisfaire à ung chascun et à vostredit honneur, lequel dictes vouloir garder et que garderez, si Dieu plaist, jusques à la mort, me faictes entendre que si vous ay voulu ou veulx charger, non pas de vostre foy et délivrance seullement, mais que vous ayez fait chose que ung gentilhomme aymant son honneur ne doive faire, dictes que j'ay manty par la gorge et que austant de fois que le diray que mantiray, estant délibéré de défendre vostre honneur jusques au dernier bout de vostre vie ; je vous respondz que ensuivant la forme traictée, vostre excuse d'avoir esté gardé, ne peut avoir lieu, et puisque tant peu extimez vostre honneur, ne m'est merveille que niez estre obligé d'accomplir vostre promesse ; vos parolles ne souffisent pour satisfaire à vostredit honneur ; car j'ai dit et dirai sans mentir que vous avez fait laschement et meschamment de non avoir qardé la foy et promesse que j'ai de vous, selon ledit traicté de Madril, et en ce disant je ne vous charge des choses secretes ou non possibles de prouver, puisqu'il en appart par escriptures signées de vostre main, desquelles ne vous povez excuser ni les nier ; et si vous voulez affermer le contraire, puis seullement en ce cas je vous tiens habillité pour combatre, je vous diz que pour le bien de Chrestienté et éviter effusion de sang et mettre par ce fin à ceste guerre, et pour défendre ma juste querelle, je maintiendrai ce que dit est de ma personne à la vostre estre véritable, et ne veulx user envers vous de tels motz que vous faictes, veu que vos euvres mesmes sont celles, sans ce que je, ne autre le die, qui vous desmantent, et aussi que chascun peut user de tels propos plus séheurement de loing que de prez ; à ce que dictes que puis contre vérité vous ai voulu charger, doresnavant ne vous escripre aucune chose, mais que je vous assure le camp, et vous me pourterez les armes ; il vous fault avoir patience que l'on die ce que vous faictes et que je vous escripve ceste response, par laquelle je vous dis que je accepte de vous livrer le camp, et suis contant pour ma part le vous asseurer[] par tous les moyens raisonnables que sur ce seront advisez ; et à cest effect et pour plus prompt expedient, je vous nomme desmaintenant le lieu dudit combat sur la riviere qui passe entre Fontarabie et Andaya, en tel endroit et de la maniere que de commung consentement sera advisé plus séheur et plus convenable ; et me semble que par raison ne le povez aucunement refuser, ne dire de non estre bien asseuré, puisque y fustes délivré en recevant vos enfans pour hostaiges et moyennant vostre foy paravant baillée pour vostre retour, comme dit est, et veu aussi que sur la mesme riviere fiastes vostre personne et celles de vos enfans, pouvez bien fier la vostre seulle, puisque je y mettrai la mienne, et que nonobstant la situation dudit lieu, se trouvera bon moyen qu'il n'y aura avantaige plus à l'ung que à l'autre ; et à l'effect que dessus et pour appoincter sur l'élection des armes, que je prétends me appartenir et non à vous, et afin qu'il n'y ait longueur ne dilacion en la conclusion, pourrons envoyer sur ledit lieu gentilshommes de chascun cousté avec souffisant pouvoir d'aviser et conclure tant de la séheurté esgale dudit camp, que de l'élection desdites armes, jour dudit combat et du surplus touchant à ce cas. Et si deans quarente jours après la présentation de ceste, ne me respondez et ne me advisez de vostre intention sur ce, l'on pourra bien veoir que le délay du combat sera vostre, que vous sera imputé et adjoinct avec la faulte de non avoir accompli ce que promistes à Madril ; et quant à ce que protestez que si aprez vostre déclaration en aultres lieux je diz ou escriptz parolles qui soient contre vostre honneur, que la honte ou délay du combat en sera mienne, veu que venant audit combat est la fin de toutes escriptures, vostredite protestation est chose bien excusée, car ce n'est à vous me garder que ne die vérité, encoires qui vous griefve, et aussi je suis bien séheur que pour raison ne puis recepvoir honte du délay du combat, puisque tout le monde peut congnoistre l'affection qve j'ai d'en veoir l'effect. Donné à Monson en mon royaulme d'Arragon le xxiiije. jour dudit mois de Jung l'an mil cinq cens vingt-huit.
Formam aliam diffidationis, haud omnino obviam, observo in Poemate vernaculo, cui titulus Le Roman de Garin :
Dist à Girbert, Mult me tenez por vil,
Il prit deux pens del peliçon hermin,
Envers Girbert les rua et jali,
Puis li a dit, Girbert je vos Deffi.
Occurrit non semel eadem diffidationis species in eodem Poemate. Præ cæteris vero formam diffidamenti ita descripsit Jacobus I. Rex Aragon. in Foris Oscæ ann. 1247. fol. 26 :
Nullus miles, sive Infantio, præsumat aliquem capere aut mactare, aut castrum alicujus per vim capere, aut per furtum, nisi prius ipsum Diffidaverit coram tribus Militibus, qui non sint vassalli alicujus eorum, qui se Diffidaverint, cum induciis decem dierum : et forma ista apud Burgenses et omnes alios firmiter observetur, ut quisque eorum super probatione Diffidamenti cum tribus sibi consimilibus se Diffidet. Quicunque vero super præmissis non servaverit formam istam Diffidamenti, sit traditor manifestus : nisi forte super rixa aliqua, repentino casu contingeret homicidium perpetrari, aut super aliquo pignore aut assultu.
Adde lib. 6. Observantiarum fori Aragon. lib. 6. tit. de forma diffidamenti. Nefas autem existimabant, hostem impetere, nulla Diffidatione prævia ; [] qui contra ageret, pro proditore habebatur. Turpinus in Carolo M. cap. 17 :
Talis erat inter eos institutio, quod.... si aliquis treugam datam ante Diffidentiam frangeret, statim interficeretur.
Auctor Hist. Hierosol. ann. 1177. de Friderico I. qui Saladinum diffidaverat :
Et quia Imperialis majestas neminem citra defectionem impetit, sed hostibus suis bella semper indicit, destinatus ab Imperatore ad Saladinum nuntius, ut vel Christianorum universitati, quam læsit, satisfaciat in plenum, vel diffiduciatus se præparet ad bellum.
Martinus IV. PP. lib. 2. Epist. Cur. 45. apud Raynald. ann. 1283. n. 21 :
Nulla Diffidatione præmissa (quod multorum judicio proditoris notam non effugit) hostiliter impetendo.
Chronicon Australe ann. 1278 :
Austriam ingreditur,.... quamvis (quod dictu nefas est) nunquam litteras Diffidentiæ Regi Romanorum præmisisset.
Willelm. Malmesb. loco citato :
Iniquum id visum multis, quia suspicione nulla rancoris ab eis ante festum abscesserat, nec modo more majorum amicitiam suam eis interdixerat, quod diffidiare dicunt.
Apud Mich. del Molino in Repertorio :
Diffidamento non præcedente legitimo et forali, regulariter nullus potest in Aragonia alium damnificare, capere, aut occidere, vel castrum ejus per vim et forciam occupare : alias incurrit pœnam traditionis.
Willharduinus n. 112 :
Et bien vos mandent il, que il ne feroient ne vos, ne altrui mal, tant que il ne aussent Deffié, que il ne firent onques trahison, ne en lor terre n'est-il mie acostumé, que il le facent.
Froissart. 2. vol. cap. 134 :
Car si guerre il lui vouloit faire, il est bien si noble et avisé, qu'il l'eust fait avant Deffier.
Constitutio Friderici II. Francoford. ann. 1234. apud Albericum :
Item statuimus, ut nullus in persona, vel in rebus alicui damnum inferat, nisi prius eum, cui damnum inferre voluerit, ad minus trium dierum et noctium spatio Diffidaverit, et tunc uterque pacem ab altero per prædictum terminum habebit, alioquin per sententiam proscribatur.
Idem præscribitur Constitutione Friderici I. ann. 1187. apud Conradum Uspergensem. Alia vero Caroli IV. Imp. apud Levoldum Nortowium in Chronico Marcano ann. 1356. cavetur etiam,
ne Diffidationes fiant in locis, ubi ii, quibus bellum indicitur, domicilia non obtinent, aut ea continenter non habitant
. Froissart. 1. vol. cap. 35. auctor est, imperante Ludovico Bavaro, hanc Friderici invectam perinde legem de diffidationibus :
Et fut là endroit renouvellé un jugement et statut et affermé, qui avoit esté fait à la Cour de l'Empereur le temps passé, qui estoit tel, que qui vouloit autrui grever, ou porter domage, il le devoit Deffier suffisament, trois jours devant son fait ; et qui autrement le faisoit, il devoit estre rattaint de mauvais et vilain fait.
Vide Raim. Montanerium cap. 216. Observantiæ Regni Aragon. lib. 6. de Privileg. Militum § 22 :
Juxta cartam pacis, nullus sine Diffidamento alteri dare debet damnum ; attamen nec villanus Infantionem, nec e contra tenentur se Diffidare, si alter alterius interfecerit consanguineum, quia dictus forus habet eum pro Diffidato, dum tamen manifestum homicidium existat ; alias si esset dubium, esset ibi necessaria Diffidatio, et si alius jus offerret, reciperetur ejus firma, et esset pendente hoc dubio assecurandus, juxta Regni usum. Si tamen sine diffidamento in dictis casibus Infantio villanum, vel e contra interfecerit, non punietur pœna capitali, si possit [] dictum homicidium probari. Infantiones autem inter se semper tenentur se Diffidare, nisi pro morte patris vel exhæredatione, secundum usum.
P. Carpentier, 1766.
Certe eo die, quo literæ diffidationis significabantur, hosti damnum inferre prohibitum erat. Lit. remiss. ann. 1369. in Reg. 100. Chartoph. Reg. ch. 287 :
Aucunes personnes leur dirent qu'il ne povoient par la coustume du pais déffier et porter dommage tout en un jour.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Clericos Diffidari vetat Concilium Terraconense anni 1329. num. 60. superioris alterius Concilii ann. 1323. celebrati Constitutionem hac de re confirmando :
Quoniam in secundo Concilio Tarraconæ viii. Cal. Feb. ann. mcccxxiii. prædecessorum nostrorum, qui condemnaverint Diffidari Prælatos, et personas Ecclesiasticas, vestigiis inhærentes, sacro approbante Concilio, statuimus, ut si quis deinceps cujuscumque status vel conditionis existens diffidaverit aut provocaverit publice vel occulte Archiepiscopum, aut Episcopum, vel eorum Officiales, vel Prælatum, aut Religiosum, vel alium Clericum beneficiatum in sacris ordinibus constitutum... ipso facto sententiam excommunicationis incurrat.
Hanc constitutionem ut eluderent potentes quidam laici, Ecclesiasticorum bona, nullo prævio diffidamento, invadebant : quam calliditatem anathemate feriit Concilium IV. Terraconense haud diu post celebratum. Hujus constitutionem si vis, consule inter Anecdota Marteniana tom. 4. col. 319.
Diffidiare, Eadem notione. Willelmus Malmesbur. lib. 2. Hist. Novellæ :
Nec modo more majorum amicitiam suam interdixerat, quod diffidiare dicunt.
Ægidius Parisiensis MS. lib. 3. Karolini :
Diffidiare Ducem, Martemque edicit habendum.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Disfidiare. Annales veteres Mutinensium ad ann. 1298. apud Murator. tom. 11. col. 74 :
Eo tempore Marchio Estensis misit dominum Ludovicum de Petrezanis equitem et armigerum probum ad Disfidandum Commune Bononiæ, et misit guantum battaliæ.
Diffidentia, Gall. Deffiance, vel Defi, Provocatio. apud Baldric. Noviom. lib. 3. cap. 74. Gaufr. Malaterram lib. 3. cap. 31. Ægid. de Roya ann. 1296. in Actis SS. Junii tom. 4. pag. 602. etc.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Diffidantia, apud Caffarum in Annal. Genuens. ad annum 1162.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Diffidatio, Eodem significatu, in Charta translationis Ecclesiæ Collegiatæ Ruremundum e Monte S. Odiliæ, in Actis SS. Maii tom. 2. pag. 317. in Concil. Hisp. tom. 3. pag. 528. apud Murator. tom. 12. col. 489.
L. Henschel, 1840–1850.
Diffitare, in Confœder. civitat. imper. ann. 1285. in Guden. Syllog. pag. 480.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Diffitatio, in Charta ann. 1361. e Regesto 90. Chartophylacii Regii Ch. 608.
L. Henschel, 1840–1850.
Defidare, in Constitut. Henric. Imper. ann. 1230. art. 9. Pertz. Leg. vol. 2. pag. 267.
les Bénédictins de St. Maur, 1733–1736.
Deffiamentum, apud Rymerum tom. 6. pag. 218.
Diffiduciare, ut Diffidare. Ivo Carnot. Epist. 22 :
Me Diffiduciastis, et bona Episcopalis domus diripienda adversariis nostris exposuistis.
Utuntur Matthæus Paris, Conradus Uspergensis anno 1177. Arturus Dux Britanniæ in Homagio ad Philippum Regem Franc. ann. 1202. apud D. Brussel de Feudorum usu tom. 1. pag. 328. Gualterus in Vita S. Caroli Comit. Flandr. n. 54. etc. []
Diffiducia. Epistola Livonis Regis Armeniæ in Gestis Innocentii III. PP. pag. 127 :
Sine Diffiducia facta contra nos dentes acuerunt, etc.
Plura de diffidationibus vide apud eumdem Molinum loco cit.
P. Carpentier, 1766.
Diffidare Ad Os, Aliquem coram ad certamen evocare, Gall. Déffier en face. Lit. remiss. ann. 1356. in Reg. 85. Chartoph. reg. ch. 188 :
Cum Droco dictus de Fieffes miles Petrum de Bays ad ejus os Diffidasset, etc.
Vide in hac voce.
[]« 2 diffidare » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 114b. http://ducange.enc.sorbonne.fr/DIFFIDARE2
2. DIFFIDARE, Declarare aliquem a fide, quam debebat, defecisse. Sent. contra Florent. ann. 1313. apud Lam. in Delic. erudit. inter not. ad Hist. Sicul. Bonincont. part. 3. pag. 222 :
Tanquam rebelles et proditores imperii et læsæ majestatis crimine reos de toto Romano imperio exbannimus et Diffidamus.
Unde Diffidamentum, Ipsa declaratio, ibid. pag. 224 :
Ab hujusmodi tamen sententiis, condemnationibus, Diffidamentis et bannimentis, etc.
Formula vulgaris in Constitutionibus Imperatorum, e. g. Frider. II. ann. 1220. art. 5. ap. Pertz. Leg. tom. 2. pag. 244. ann. 1232. ibid. pag. 488. lin. 2. ann. 1312. pag. 536. lin. 11. Diffidatio, ann. 1313. ibid. pag. 548. lin. 49.