« »
 
[]« Estoffa » (par P. Carpentier, 1766), dans du Cange, et al., Glossarium mediae et infimae latinitatis, éd. augm., Niort : L. Favre, 1883‑1887, t. 3, col. 321a. http://ducange.enc.sorbonne.fr/ESTOFFA
ESTOFFA, nostris Estoffe, Res seu materia quævis, unde aliquid conficitur vel ornatur. Arest. parlam. ann. 1368. in Lib. 1. stat. artif. Paris. fol. 306. r°. ex Cam. Comput. :
Consueverunt dicti mercerii... a mercatoribus foraneis Estoffas eboris, iweor, seu burnei, et alias diversas denariatas ad dictum eorum ministerium cutellorum necessarias..... emere..... Consueverunt etiam dicti mercerii suas Estoffas diversis artificibus villæ Paris. tradere ad opus et ministerium cutellorum faciendum.
Charta Rob. abb. Marchiens. ann. 1312. in Reg. 48. Chartoph. reg. ch. 106 :
Et se en aucun temps, tant comme il le (manoir) tenront, gros marien y falloit par enviesissure, [] livrer leur devons l'Estofe au devant dit manoir.
Stat. ann. 1407. in Reg. 162. ch. 188 :
Aucun dudit mestier... ne face cauderons, cauderetes ou pos d'arain de vielle Estoffe sans reffondre. Le suppliant devoit paier le mire et les Estoffes qu'il conviendroit pour saner la playe,
in Lit. remiss. ann. 1469. ex Reg. 195. ch. 260. Unde Estofer, Instruere, munire. Pactum ann. 1318. in Reg. 59. ch. 150 :
Lihabitant estoient tenuz et devoient amener nostre vins à leur voitures pour Estofer nostre hostel.
Hinc Estoffure, Ornamentum, vulgo Garniture, in Invent. MS. eccl. Camerac. ann. 1401 :
Un cornet d'yvoire sans Estoffure.
Et Estoferesse, Sacculorum seu crumenarum artifex, Gall. Boursiere. Lit. remiss. ann. 1378. in Reg. 114. ch. 64 :
Aplison l'Aignelette Estoferesse de bourses demourant à la Croix du Tirouer, etc. Estoufferresse,
eodem sensu, in aliis Lit. ann. 1369. ex Reg. 100. ch. 429 :
Jehanne la Poulaine Estoufferresse de bourses de soye en la rue de la Harpe à Paris. Gens d'Etoffe,
Virtute illustres, apud Froissart. 2. vol. cap. 27 :
Thomas Trivet n'avoit en sa compaignie que cent lances ; mais c'estoient tous gens d'Etoffe.
Vide Stuffare.